Le collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna

1. Wallis-et-Futuna

Collectivité d'outre-mer située entre les îles Fidji à l'ouest et les Samoa à l'est soit approximativement à 2 000 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie et à 2 500 kilomètres de la Polynésie française, Wallis-et-Futuna dont la population totale n'excède pas 14 000 habitants est un territoire du Pacifique d'origine volcanique qui se compose des îles Wallis où se situe le chef-lieu Mata-Utu et de l'archipel Horn, distants de 250 kilomètres.
Constituées de l'île d'Uvéa qui abrite plusieurs lacs de cratère ainsi que de quelques îlots coralliens, les îles Wallis tout comme l'archipel Horn qui comprend l'île de Futuna et celle plus petite et inhabitée d'Alofi sont des territoires peu étendus au climat tropical maritime dont les langues traditionnelles, rattachées à la branche polynésienne, sont le wallisien et le futunien.
En raison de l'isolement et des ressources naturelles limitées de la collectivité, l'activité économique qui repose principalement sur la pêche et l'agriculture vivrière est peu dynamique, malgré les emplois publics et l'attribution de pavillons de complaisance, ce qui explique l'émigration constante d'une partie de ses habitants en direction notamment de la Nouvelle-Calédonie où ils forment une communauté désormais plus importante que la population de Wallis-et-Futuna.

Initialement colonisé par des Austronésiens de la culture Lapita dont les traces les plus anciennes mises au jour remontent à 1400 av. JC pour Wallis et 800 av. JC pour Futuna, Wallis-et-Futuna a été victime d'invasions tongiennes au XVe siècle pour Wallis et samoanes au XVIIe siècle pour Futuna.
Bien que des Hollandais accostent à Futuna en 1616, baptisant l'archipel du nom de la ville portuaire d'Hoorn où ils avaient embarqué, il faut attendre 1767 pour qu'un contact avec la populatio ... Lire la suiteest peu dynamique, malgré les emplois publics et l'attribution de pavillons de complaisance, ce qui explique l'émigration constante d'une partie de ses habitants en direction notamment de la Nouvelle-Calédonie où ils forment une communauté désormais plus importante que la population de Wallis-et-Futuna.

Initialement colonisé par des Austronésiens de la culture Lapita dont les traces les plus anciennes mises au jour remontent à 1400 av. JC pour Wallis et 800 av. JC pour Futuna, Wallis-et-Futuna a été victime d'invasions tongiennes au XVe siècle pour Wallis et samoanes au XVIIe siècle pour Futuna.
Bien que des Hollandais accostent à Futuna en 1616, baptisant l'archipel du nom de la ville portuaire d'Hoorn où ils avaient embarqué, il faut attendre 1767 pour qu'un contact avec la population de l'île d'Uvéa ne soit établi par le capitaine britannique Wallis et 1768 pour qu'un navire européen commandé par Bougainville ne fasse à nouveau escale à Futuna.
Les échanges demeurent ensuite limités jusqu'à l'arrivée de baleiniers en 1828 puis celle en 1837 de missionnaires maristes parmi lesquels le père Chanel qui fut assassiné à Futuna en 1841.
Afin de tenter de contrebalancer l'influence de la Grande-Bretagne dans la région après son annexion des îles Fidji, les Français qui avaient signé des traités de paix et d'amitié avec les deux archipels en 1842 obtiennent, contre la garantie du maintien de l'autorité coutumière des souverains sur les populations locales, l'accord de la reine Amélia de Wallis en 1887 puis celui des rois de Futuna l'année suivante pour mettre en place un protectorat.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les combats menés dans le Pacifique contre l'armée impériale du Japon conduisent l'armée américaine à construire des infrastructures sur l'île de Wallis afin d'y stationner une garnison qui comptera jusqu'à 6 000 soldats.
Depuis l'obtention en 1961 du statut de territoire d'outre-mer suite à un référendum de 1959, Wallis-et-Futuna qui devient une collectivité d'outre-mer en 2003 est dirigé conjointement par un administrateur supérieur qui représente l'État français, le souverain du royaume d'Uvéa à Wallis ainsi que ceux des royaumes de Sigave et d'Alo qui couvrent l'ouest de Futuna pour le premier contre l'est de l'île et celle d'Alofi pour le second. La collectivité présente également la particularité de ne pas être divisée en communes mais en circonscriptions dont les limites coïncident avec celles des trois royaumes, celui d'Uvéa se subdivisant de surcroît en trois districts coutumiers.
En 2005, Wallis connaît une crise politique consécutive à la protection accordée par le roi à son petit-fils venu se réfugier dans son palais pour échapper à la justice, suite à sa condamnation pour homicide involontaire. Alors que l'affaire divise les membres de l'aristocratie locale, certains d'entre eux profitent du soutien de l'administrateur supérieur en place pour choisir un nouveau roi dont l'intronisation sera finalement annulée, afin de mettre fin aux violences.

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